2 octobre 2024

Après la publication par La Presse des données démontrant une baisse des inscriptions dans les programmes d’enseignement, le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, a reproché aux syndicats de ne pas en faire assez pour valoriser la profession. Une critique à laquelle le président de la CSQ n’a pas hésité à répondre.
Dans une lettre ouverte publiée dans le Journal de Montréal vendredi dernier, Éric Gingras rappelle que « travailler dans le réseau de l’éducation, c’est prendre part activement à l’avenir du Québec. Tout un chacun, toutes catégories de personnel confondues, participe au développement, à l’accomplissement et à la réussite des jeunes. Il s’agit là d’un projet collectif hautement stimulant et mobilisateur. Nous en sommes profondément convaincus, tout comme celles et ceux qui choisissent l’éducation comme milieu de travail ».
« Quand le ministre impute aux syndicats la responsabilité des difficultés de recrutement en raison d’un discours qu’il qualifie de négatif, c’est assez réducteur, ajoute le leader syndical. Le ministre aborde la situation en omettant notre rôle comme organisation syndicale, parce que ça l’arrange bien. Soyons clairs : protéger les conditions de travail du personnel de l’éducation et les améliorer, ce n’est pas négatif. Au contraire, c’est la première étape pour attirer et retenir le personnel. »
Éric Gingras souligne que les récriminations du ministre à l’endroit des syndicats quant à la valorisation sont assez ironiques, « parce que c’est clairement dans notre ADN ».
Lisez l’intégrale de la lettre d’Éric Gingras : Valoriser l’éducation, c’est notre ADN! | JDM (journaldemontreal.com)